« En doublante, j’ai réussi à me détendre sans trop culpabiliser! » Samantha Interviews Bienvenue sur ClubMedecine ! Si vous êtes nouveau ici, vous voudrez sans doute savoir si vous êtes fait(e), ou pas, pour les études de médecine ! Cliquez ici pour recevoir le quizSalut Anaïs, Peux-tu te présenter rapidement pour les lecteurs de ClubMedecine.fr? Salut, je m’appelle Anaïs, 19 ans, toulousaine d’adoption depuis 2 ans! Je suis actuelle-ment en 2e année de médecine à la faculté Toulouse Rangueil et fière de l’être! Pourquoi as-tu décidé de poursuivre des études de médecine et d’aller en PACES? C’était un rêve de gosse, j’ai voulu faire médecine depuis très très longtemps. J’ai toujours été fascinée par la complexité du corps humain (les cours la dessus m’ont toujours passionné!) la manière dont nous fonctionnons, et j’ai toujours apprécié le contact humain. Aller en médecine coulait de source forcément. Et puis bon, il faut aussi avouer que Dr House a peut-être aussi beaucoup entretenu mon idée, avec cette image du médecin trop badass avec une vie trépidante (spoiler: c’est une fiction, zut). Peux-tu nous dire quel a été ton classement en PACES? Étais-tu primante ou doublante? Quelle filière as-tu choisi? As-tu une idée de ce que tu veux faire plus tard? J’ai eu mon année en doublante. En primante j’avais fini 167 en général et 137 en médecine (sur environ 900 personnes). En doublante j’ai fini 9 en général et 10e en médecine (la aussi sur environ 900 per-sonnes). J’ai donc choisi médecine, c’était mon premier choix (devant éventuellement kiné). Je n’ai pas encore d’idée précise de la spécialité que je voudrais exercer (car déjà tout dépendra de mon classement aux ECNi) mais la chirurgie m’attire beaucoup entre autres. Tu as donc choisi d’aller en médecine, qu’est ce qui t’attire dans ce métier? Comme je l’ai dit plus haut, la médecine est une source de savoirs inépuisables, j’ai toujours aimé l’apprentissage et je crois avoir trouvé un bon réservoir à travers cette vocation. Et savoir appréhender la complexité d’un corps, et d’apprendre à soigner ses dysfonctionnements je trouve cela tellement gratifiant. En fait (attention: cliché) la médecine pour moi ça a toujours été une évidence ha ha, je ne me vois pas faire un autre métier que celui-ci. As-tu trouvé la transition entre le lycée et la fac très difficile? Pourquoi? Assez oui, car tout d’abord j’ai déménagé dans une ville que je ne connaissais pas et où je ne connaissais personne. J’ai perdu tous mes repères et mes amis, et j’arrivais à la fac dans un environnement nouveau. Les premiers mois ont été durs, mais je me suis fait des amis et ça allait déjà beaucoup mieux. De plus, j’ai toujours été une bonne élève au lycée et je m’en sortais toujours avec des bonnes notes, sans jamais vraiment bosser il faut le dire. Mais en PACES ces facilités ne m’ont plus suffit, et j’ai rencontré mes premiers échecs, car oui forcément je n’avais pas vraiment de méthode de travail vu que je n’avais jamais REELLEMENT travailler. Et se prendre des taules comme ça, ça donne un coup au moral et à l’égo. Mais pour autant, arrivée vers novembre-décembre j’avais mes repères à nouveau et je commençais à trouver ma méthode de travail donc ça allait déjà mieux. Quelle a été ta plus grosse appréhension avant d’aller en PACES? J’avais peur de l’échec. En effet j’avais déjà jeté un œil aux cours de PACES et pfiouuuu la quantité de choses à retenir m’avait paru monstrueuse, et totalement hors de ma portée. Vu l’énorme sélection, qu’il y a à l’issue de ce concours je passais mon temps à me demander : Est ce que j’ai vraiment le niveau pour ça ? Est ce que je veux vraiment me lancer la dedans ? Mais au final, je n’avais qu’une hâte c’était de plonger dans le bain et de me lancer. Et puis la mémoire s’améliore au fur et à mesure de l’année, et tu te dis qu’au final ce numérus clausus n’est pas si hors de ta portée que ça! T’es-tu aidée de livres en particulier durant cette année? Si oui, lesquels? Non pas vraiment de livres, car c’est le cours du prof qui fait foi et dans les livres on peut parfois trouver des contradictions avec le cours, car le prof a décidé de faire une simplification sur certaines parties de ses cours. Et les livres sont souvent plus poussés que nos cours, ainsi il ne vaut mieux pas s’encombrer la tête de choses inutiles (on a déjà bien assez de choses à retenir comme ça!) Cependant j’ai quand même utilisé “Chimie en fiche et en QCM” écrit par Nancy de Viguerie, car c’est notre prof de chimie à Rangueil, et elle nous l’a conseillé. C’est une très bonne source de QCM, clairement vous n’en manquerez pas avec ce bouquin! Par contre ce n’est pas un livre, mais j’utilisais énormément une application d’anatomie: Ess Anatomy 3 de 3D4Medicals. Elle coûte 12 euros si mes souvenirs sont bons, mais c’est un super investissement. Elle permet de visualiser tous les os, veines, nerfs, muscles etc. du corps, de les isoler, de les assembler, de les faire pivoter et bien plus. C’est vraiment parfait pour arriver à visualiser dans l’espace, ce qui est essentiel en anatomie surtout en spécialité petit bassin et tête et cou. Y’a t-il une méthode secrète pour réussir sa PACES? Haha et bien malheureusement si elle existait ça se saurait! Bon, pour le coup, elle ne serait plus secrète mais bon. Il y a 2 ingrédients clefs pour y arriver: la MOTIVATION et le TRAVAIL. Ça me parait très compliqué de réussir sa paces si l’on n’est pas réellement motivé par ce que l’on fait. Le seul moyen de tenir toute cette année difficile c’est de se rappeler pour-quoi on fait ça, de penser à l’après. Bon le travail, je n’argumente pas la dessus hein, c’est évident que, à part s’appeler Einstein, les cours de paces ne s’apprennent et ne se comprennent pas tout seul. Ah et si! Un autre élément essentiel: le SOMMEIL! Franchement ne sacrifiez jamais des heures de sommeil pour travailler. Dormez à votre convenance et vous serez d’autant plus efficace dans votre travail. Ça m’arrivait parfois de me coucher une heure plus tard que d’habitude pour finir un TD, et j’en payais les conséquences pendant 3 jours tellement j’étais fatiguée. A contrario, après une bonne nuit de sommeil, ou une sieste express à la BU (les meilleures!) je pouvais faire en 15 min, quelque chose qui me prenait une heure habituelle-ment. Le sommeil ça permet de tenir sur la durée (eh oui la paces c’est long), et en plus ça permet d’engranger mieux toutes les informations que ton pauvre petit cerveau a reçu pendant toute la journée! Le sommeil c’est la clef! Où as-tu habité pendant cette année? Pourquoi avoir fait ce choix? Comment gérais-tu les courses et le linge à laver? J’avais un appart a 15 min à pied de celui de mes parents donc c’était idéal. J’avais mon indépendance pour travailler mais pour autant si j’avais une petite baisse de moral je pouvais aller me faire dorloter chez popa-moman. Et j’ai eu l’énorme chance d’avoir des parents qui m’ont soutenu énormément pendant ces 2 ans, ils s’occupaient de tout: la bouffe, le ménage, la vaisselle, le linge… pour que je puisse me consacrer pleinement à mes cours. Ma réussite, c’est en grande partie grâce à eux ❤! Peux-tu nous dire comment tu découpais ta journée? A quoi ressemblait, grosso-modo ta journée type? Je me levais assez tôt le matin, dans les environs de 6h voire 5h, mais je me couchais très tôt aussi la veille parce que j’ai besoin de mes 8h de sommeil pour être efficace. Donc vers 5h-6h réveil, je lisais un cours dans mon lit en prenant mon café, et je commençais à me bouger une fois mon premier cours fini d’être lu/appris. Ensuite je me préparais, puis j’allais à la BU de ma fac sur le coup de 8h30-9h. A savoir que j’habite a 30 min de trajet de ma fac donc je profitais parfois de mon trajet de métro pour relire quelques fiches (notamment des formules de physiques ou maths qui n’arrivaient pas à entrer) Je bossais là-bas jusqu’à 11h30 puis pause déjeuner jusqu’à 12h30-45. Sur le temps du midi je faisais quelques qcms puis une micro sieste de 20 min avant d’aller en cours à 14h. Puis je finissais à 18h, et j’allais de nouveau à la BU pour y bosser jusqu’à 20h, vu que c’était la fin de la journée c’était dur en général de se concentrer donc je privilégiais les qcms. Travaillais-tu en groupe? Pourquoi? Pour apprendre non, j’étais seule. Enfin il y avait mes amies à côté de moi à la BU mais je restais (globalement) concentrée. Mais pour les qcms on travaillait souvent en groupe, notamment dans les matières ou je rencontrais des difficultés, je n’hésitais pas à aller travailler avec un ami qui était fort dans tel ou tel matière. On avait une conversation facebook avec des amis, dès que qqn rencontrait un problème avec un item, il postait ce dernier sur la conversation et était quasiment sur d’avoir une réponse (ou du moins un avis) dans les 5 minutes suivantes. Parfois ça peut partir en gros débat, car on n’est pas forcément d’accord sur la correction d’un QCM mais c’est bien car ça permet de comprendre plein de subtilités et d’avancer dans sa réflexion d’avoir plusieurs avis. Où travaillais-tu? Chez toi ou à la bibliothèque? Pourquoi? Je travaillais principalement à la BU car j’avais besoin d’avoir un lieu consacré au travail pour le faire correctement. Mon apport je l’associais à la détente et au sommeil et j’avais vraiment du mal à me concentrer là-bas. C’était pour moi primordial d’avoir une séparation entre mon lieu de détente et de travail! (J’ai beaucoup souffert de la fermeture des BU pendant la période de Noël haha) Et puis voir les autres P1 en train de travailler tout autour de toi ça te motive à travailler pour les dépasser aussi! Comment faisais-tu pour être certaine d’avoir BIEN appris ton cours et de le connaître par cœur? Des QCMs bien évidemment. C’est le seul moyen de se tester! Je faisais d’abord ceux du tutorat, même si ils ne sont pas forcément très “type concours” ils sont plus exigeants par rapport aux nombres de détails à connaître, cela permet de savoir si l’on connaît vraiment son cours dans les détails. Étais-tu une bonne élève au lycée? Penses-tu que la fac est la continuité du lycée ou alors penses-tu que ce sont deux choses complètement différentes et qu’on repart de zéro? Oui très bonne élève, sans pour autant travailler énormément, j’avais beaucoup de facilités. Ce qui fait qu’arrivée à la fac j’ai du me mettre à trouver une réelle méthode de travail car je n’en avais pas vraiment eue jusqu’à maintenant. C’est vrai que c’était un peu un retour à zéro, car la fac fonctionne de manière différente du lycée, et j’ai du moi aussi apprendre à travailler différemment. Après ça n’a pas non plus été si difficile que ça, j’ai mis quelques mois à trouver ma méthode travail mais après ça allait déjà beaucoup mieux. L’écart n’est pas non plus catastrophique je trouve personnellement, il suffit de savoir s’adapter. Avais-tu une tactique particulière vis-à-vis des différentes matières dans la façon de les aborder? Comment faisais-tu pour apprendre tes cours? Pour les matières à réflexion type biochimie, physique et maths, je me concentrais beau-coup plus sur les QCMs que sur les cours, car c’est vraiment le plus important. Pour les matières à par cœur, je me forçais à revoir régulièrement les anciens cours, parce que une fois un cours appris, si on ne “l’entretient” pas régulièrement, on l’oublie rapidement ! Ça a été mon erreur de primante de considérer un cours comme “acquis” une fois que je le connaissais parfaitement. Sinon pour apprendre mes cours, je les relisais encore et encore, j’avais aussi du brouillon à côté pour ré écrire les éléments qui paraissaient importants et qui avaient du mal à rentrer. Pour les formules un peu lourdes à retenir aussi, je n’hésitais pas à les écrire sur des feuilles que je fixais un peu partout dans mon appart. Comment prenais-tu les cours à la fac? Ordi, à la main? Tu avais déjà les polycopiés? A l’ordi, je faisais tout avec: traitement de texte pour les cours, appareil photo pour les diapos que je n’avais pas eu le temps de prendre en note, dictaphone pour les cours qui vont un peu vite etc. Je n’avais pas déjà les polys, juste ceux distribués par la fac au fur et à mesure de l’année et c’était bien suffisant, ce n’est pas comme si on avait le temps de prendre de l’avance dans les cours en PACES… Plutôt Tutorat ou plutôt Prépa? Pourquoi? Tutorat!!!! Encore et encore tutorat!! Je suis totalement contre ce système de prépa privé qui sélectionne par le porte monnaie. De mon expérience personnelle, je pense qu’en plus ce n’est pas si nécessaire que ça, le tutorat m’a suffi largement. En tout cas celui de Toulouse est très développé et très complet, les tuteurs sont supers sympas et motives, et c’est une organisation totalement gratuite qui est là pour lutter contre l’inégalité des chances créée par les prépas. De mon point de vue, les prépas ne sont en aucun cas “nécessaires” pour avoir sa PACES et ceux qui vous disent le contraire mentent ! J’ai réussi ma PACES sans aucune prépa et je suis loin d’être la seule dans ce cas là. Et puis le tutorat c’est une super ambiance, ils sont là pour s’occuper des paces à tout point de vue, au niveau scolaire mais aussi au niveau moral et hygiène de vie… c’est vraiment super! Je suis maintenant très fière de passer de l’autre côté de bureau pour devenir tutrice et de pouvoir aider les nouveaux arrivants comme j’ai été aidée à l’époque, c’est vraiment gratifiant. As-tu travaillé pendant les vacances entre les 2 semestres ou as-tu profité à fond? Que penses-tu qu’il est préférable de faire? Alors c’est simple à Toulouse on n’a pas de vacances entre les 2 semestres ha haha! Juste un week-end donc bon, je me suis reposée comme j’ai pu on va dire. As-tu eu des coups de mou? Si oui, comment faisais-tu pour rebondir rapidement? Évidemment oui ça arrive, dans ce cas là j’allais me réfugier chez mes parents pour me faire “chouchouter” haha, je me reposais ou bien j’allais courir un peu pour évacuer le stress. En général, quand je n’avais pas le moral j’arrêtais de travailler, ça ne sert à rien de forcer si on n’est pas dedans… Tu fais en 3 heures ce que tu peux faire en 15 min en temps normal. Je regardais une petite série et j’allais me coucher tôt. Et je mettais le réveil plus tôt le lendemain afin de rattraper le manque de travail de la veille ! Comme ça j’allais me coucher sans culpabiliser et j’étais au taquet le lendemain après une bonne nuit de sommeil. T’es-tu autorisé des sorties pendant cette année? Quel genre de sorties? Ça dépend, pendant mon année de primante quelques unes… après les concours blancs notamment ou on allait faire la fête avec les potes, c’est vrai que ça “gâche” un peu la journée du lendemain car on est crevés de la veille, mais ça fait énormément de bien au moral de se défouler ! Mais ce n’était pas plus de 2 soirées par semestre je dirais. Sinon quelques soirées au resto avec mes parents de temps en temps. Vu que je n’étais jamais très efficace le soir, je ne culpabilisais pas trop de consacrer ma soirée à autre chose que du travail, l’important c’est d’être en forme le lendemain matin. En doublante, je ne suis quasiment pas sortie au premier semestre, j’avais beaucoup de pression sachant que c’était ma dernière chance. Au deuxième semestre par contre je me suis un peu relâchée suite à mes bons résultats du premier concours, et puis je crois que j’avais atteint mes limites niveau travail. J’ai un peu relâché la pression et je suis sortie un peu plus ! Et au final j’ai remonté des places à l’issue du 2e semestre, comme quoi le moral est important dans le travail! Niveau alimentation, comment gérais-tu la chose? Plutôt malbouffe rapide ou tu essayais de manger sain? Tu cuisinais toi-même? En primante je faisais un peu n’importe quoi, je mangeais n’importe comment, pas vrai-ment de repas, mais du grignotage toute la journée. Mes parents me préparaient des bons petits repas qu’ils me laissaient chez moi le soir quand même donc ça compensait. Mais j’ai vraiment senti que je n’étais pas bien dans mon corps suite à cette malbouffe, donc en doublante j’ai fait des efforts pour mieux manger. Tous les matins je me préparais mon repas du midi que je prenais en tupper, et j’essayais de me faire des choses beaucoup plus saines. Et bien ça allait beaucoup mieux, et c’est bon pour le moral aussi de bien manger et faire un peu de cuisine de temps en temps. Et toujours mes parents continuaient à me faire des petits plats de temps en temps! Au niveau du sommeil et de la nourriture, as-tu changé quelque chose en particulier pour cette année? Au niveau nourriture comme je disais ça a été un peu déréglé en primante avant de rétablir un bon rythme en doublante. Pour le sommeil j’ai légèrement diminué en primante, je tournais aux alentours des 6h-7h malgré mes tentatives de dormir au minimum 8h. En doublante j’avais un peu plus de temps, je dormais 8h-9h. Mais ne sacrifiez pas du temps de sommeil pour du temps de travail! C’est primordial, quand je sentais que le fait de diminuer ma nuit influait sur mon efficacité de travail, je rallongeais mes nuits illico. Quelle a été pour toi la chose la plus compliquée cette année? Ce n’est pas tant le travail le plus compliqué cette année, une fois le rythme pris ça roule tout seul. Le plus dur ça a été le calcul du temps. Je m’explique, en PACES on passe son temps à calculer son emploi du temps à la minute près. On s’accorde que 20 min de télé le soir parce qu’on doit bosser 3 chapitres de maths après. On ne reste pas plus de 10 min sous la douche parce que sinon on prend du retard sur les annales de chimie etc.…Et si on reste 5 min de plus, et bien on se met à culpabiliser en se disant que pendant ce temps là d’autres travaillent bla bla bla. Bref même nos moments de détente sont limités dans le temps et la culpabilité permanente est pesante sur le long terme. Ce qui m’a manqué le plus ce n’est même pas de sortir avec mes amis, mais juste pouvoir NE RIEN FAIRE sans culpabiliser. Après en doublante, j’ai réussi à me détendre, sans trop culpabiliser! Ça peut s’améliorer! Comment as-tu ressenti les jours de concours et comment t’es-tu préparée? Le premier jour de concours j’étais toujours horriblement stressée, mais malgré tout j’arrivais en général à bien dormir la veille. Mais le stress pour moi c’était un moteur, ça me poussait à travailler dur. Les autres jours de concours ça allait déjà mieux, une fois que j’étais lancée c’était bon. En général, la veille, j’arrêtais de travailler en début d’après midi, et je me relaxais. Parce que plus le concours approche, plus tu paniques et tu as l’impression de ne plus rien savoir. J’avais pas envie de trop tomber la dedans, alors je lâchais mes cahiers et j’allais faire un peu de sport pour évacuer ou je me faisais couler un bon bain, au choix, ha haha. Quelle a été ta réaction quand tu as su que tu étais reçue? Oh et bien, j’ai pleuré. Mais genre vraiment haha, j’étais quand même assez confiante en doublante à l’issue de mes résultats du premier semestre mais là ça se concrétisait ENFIN!! Ces 2 années dures étaient finies pour de bon, et j’ai su que ça y est je serai médecin un jour. Bon, sur le moment je n’arrivais pas trop à réaliser, j’ai eu un gros bug mental de quelques minutes je crois ha haha. Un petit mot de la fin? As-tu quelque chose à ajouter ou un conseil à donner pour les futurs étudiants en PACES? Restez motivés! Rien n’est impossible quand on se donne les moyens (oui c’est encore cliché mais c’est vrai!), et tenez sur la durée: la PACES c’est un an (voire deux haha) donc ménagez vous et trouvez VOTRE rythme et tout devrait bien se passer. Laisser un commentaire Annuler la réponse Votre adresse e-mail ne sera pas publié.CommentaireNom* Email* Site Web